mardi, novembre 07, 2006

XIII. MALFACONS

Voilà surgir d’une piètre « aubasse »...
Un autre jour qui laisse la place...
A cette mémoire tellement vivace...
Qu’elle me fracasse et me concasse...

Dans ce deuil de solitude,
Habitudes et finitudes...
Se sont installées de pair...
Sans l’idée de se soustraire...

Je ferme les yeux et dans la nasse...
De mon infalsifiable ennui,
S’imposent à moi avec audace...
Des profondeurs de champs fortuits...

Nul n’affirme qu’il est désinvolte...
D’attendre et de mettre à la solde...
Un sentiment de trahison...
Auréolé de malfaçons...

Une inconsciente, une malapprise,
A cambriolé par sottises...
Une caverne entière de présents...
Pourtant voués à ses mille ans...

Bien trop hâtée à se suffire...
Des brefs moments où elle respire...
Elle en oublie de sacrifier...
Quelques respectabilités...

Y a-t-il seulement une fenêtre...
Où cet univers égoïste,
Narcissique et frustrationniste,
Aurait pour peine de disparaître ?