mardi, novembre 07, 2006

XII. PANADE

Cette nymphe a profané mes songes...
Comme le vortex à l’univers...
Et dans cet océan, je plonge...
Pour un back-up de dernière guerre...

Dans ce délabrement total,
Je croise d’infimes certitudes...
Je m’en empare, c’est bien normal,
Le temps est au nouveau prélude...

Ce monde agressif et troublant...
Générant tant de grosse panade...
A pour fonction, si je ne mens,
De me conduire à l’autre arcade...

C’est bien ici que tout se joue...
Que les pièces remises bout à bout...
Doivent correspondre sans entourloupe...
Et sans alourdir la chaloupe...

Je dois reprogrammer le tout,
Récupérer tous mes atouts...
Pour n’accepter d’une autre sœur...
Que la réelle part de bonheur...

Je sais qu’il ne sert de gémir,
De s’accroupir à en mourir,
De s’étendre à perpétuité...
Sur ces plaines mortes et ravagées...

Par l’existence du secret...
Par les exigences du secret...
Par les transigeances du secret,
La tête plus dure qu’une gerbe de murs...