mardi, novembre 07, 2006

XI. ETRANGE ATMOSPHERE

Un centurion scrute l’horizon...
Demain, sortira-t-il son glaive ?
Comment rejoindre sa légion...
Sans décevoir sa belle Guenièvre ?

Aujourd’hui, le ciel n’est pas bon...
Et le soldat est bouleversé...
Par je ne sais quelles tentations...
Auxquelles il refuse de céder...

Derrière lui, celle dont il est fou...
Elle le regarde et tout d’un coup...
Elle sent une étrange atmosphère...
D’aliénation et de mystère...

Il vient vers elle et la serre fort...
Comme dans un tout dernier effort...
L’embrasse jusqu’à l’étouffer...
Il n’aurait pas pu la laisser...

Jamais il n’eut été si courageux...
Il put quitter sa chaumière sans histoire...
Dans ce grand vent et cet air vigoureux,
Il fit campagne jusqu’à son dernier soir...

La morale de ces vingt lignes...
Est pourtant assez indigne...
Mais soulage tellement mon cœur...
Qu’elle en est tout à l’honneur.

N’allez pas approfondir...
De midi à quatorze heure...
Laissez-vous désinterdire...
Ces élans bien salvateurs.